mardi 2 décembre 2014

Le Cap-Vert l'un des pays les mieux géré en Afrique

La ministre capverdienne de l’économie et du plan, Cristina DUARTE était l’invitée du Centre d’Etude des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) ce mercredi 26 novembre dans le cadre de ses carrefours d’actualité. Candidate à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD), elle était de passage à Dakar.
Accompagnée du ministre capverdien des affaires étrangères Jorge BORGES et de l’ambassadeur de son pays à Dakar, Mme DURTE a rencontré les étudiants du Cesti et les journalistes dans la salle visioconférence de l’UCAD II pour promouvoir sa candidature.  Face à l’auditoire elle a exposé son bilan en tant que ministre des finances et du plan du Cap-Vert de 2006 à nos jours.
   Madame la ministre a axé son intervention sur la réussite des réformes économiques au Cap-Vert et sa candidature à la BAD. Elle indique que son pays est devenu un pays à revenu intermédiaire depuis 2008 et l’un des mieux lotis dans le domaine des infrastructures en Afrique. Elle dit que ces résultats sont les fruits de trois grandes réformes : politiques, économiques et institutionnelles.
La démocratie et la transparence sont des piliers essentiels pour construire une économie moderne. Ainsi elle souligne que la réforme des finances publiques est l’une des plus réussies dans son pays. « On a adopté un système de gestion des finances publiques basé sur les résultats. Le budget est sur l’Internet et chaque Capverdien peut appeler  le ministère des finances pour poser des questions », ajoute-t-elle.  
Sur le plan économique, elle soutient que le Cap-Vert a mis en place un programme d’investissement qui vise à attirer les entreprises africaines et les investissements directs étrangers (IDE). Selon elle le pays remplit toutes les conditions  sociopolitiques et sécuritaires pour accueillir les investisseurs. Pour clore son bilan, elle a  magnifié les femmes qui ont joué un grand rôle dans cette réussite économique, politique et sociale. Par exemple elles occupent 53% des postes ministériels notamment des ministères clefs, dit-elle.
Concernant sa candidature, Mme DUARTE qui se définit comme une réformiste met en avant son expérience en tant qu’ancienne vice-présidente de la banque américaine City Bank en Afrique. Elle affirme que la BAD doit devenir une banque d’investissement de référence dans notre continent au lieu d’être une agence multilatérale pour appuyer le développement et les réformes institutionnelles. Elle a terminé son discours en ces propos « quand il s’agit de réformer, je n’ai pas peur ».
                                                                   Abdourahim Barry (étudiant au Cesti)        
  

vendredi 28 novembre 2014

Femmes et médias au Sénégal

Le Centre d’étude des sciences et techniques de l’information (Cesti) a consacré le carrefour d’actualité de ce mercredi à un panel sous le thème : « Femmes, médias et gouvernance ». En partenariat avec l’Institut Panos Afrique de l’Ouest cette rencontre s’inscrit dans le cadre
des activités du 15éme sommet la francophonie. Le panel est composé du journaliste formateur au Cesti Mame Less Camara, de madame Niasse de l’Agence pour le Développement du Marketing Social (ADEMAS) et Libasse Hane spécialiste des médias à Panos.
La place de la femme dans la société continue de faire débat et de soulever des controverses. Ainsi les panélistes ont abordé la question sous l’angle des médias et la gouvernance. Selon eux les journalistes doivent jouer un grand rôle dans la lutte contre les violences faites aux femmes par leur manière de traiter les questions concernant les femmes et la place accordée à celles-ci.
Parlant de la violence faite aux femmes et du comportement des médias, Mame Less Camara soutien que cette violence faite constitue un argument pour la vente car les articles qui parlent de ces problèmes sont les mieux vendus. Il fustige le comportement de certaines femmes qui selon lui participent au saccage de leur image par ce qu’elles reproduisent ce qu’on fait d’elles.
« Les inégalités entre hommes et femmes datent de très loin car la société a été façonnée par et pour les hommes. Il faut donc que la presse arrête de considérer les femmes comme de bonnes femmes », conclut-il.
Quant à madame Niasse elle affirme que les femmes occupent une place minime, elles constituent un sujet d’information dans les médias. Il y a un déficit de visibilité des femmes dans les médias, elles sont à  « la une » que pour faire du people. Comme son prédécesseur Mme Niasse estime que certains journalistes traitent la question des femmes avec sensationnalisme. Les contenus diffusés  dans la presse véhiculent inconsciemment des images négatives de la femme. Elle ajoute  qu’on doit amener les femmes à défendre leur image dans les médias.
Libasse Hane Le 3ème intervenant lui a traité le sujet sous l’angle de la gouvernance. Il soutient qu’on ne peut pas avoir une démocratie au moment où un groupe est exclu. Il a donné l’exemple des zones de conflit, les femmes payent toujours un lourd tribut, mais quand il s’agit de négocier la paix elles sont exclues. Parlant de la parité, M. Hane affirme « si les femmes n’arrivent pas à contrôler les bureaux exécutifs locaux, la parité n’aura servi à rien ». Il a enfin dit que si les femmes ne s’impliquent pas au cœur du système de gouvernance, elles ne pourront jamais changer leur situation.
                                                                            Abdourahim Barry (étudiant au Cesti)      




jeudi 27 novembre 2014

Les sénégalais et le civisme: quel rapport entretiennentt-ils?


Le développement et le progrés d’un pays ne peuvent se faire sans certaines valeurs cardinales.   Parmi ces valeurs nous pouvons retenir  le civisme, terme que tout citoyen doit connaitre et appliquer. Mais le Sénégal est un pays où le respect des valeurs civiques pose un énorme problème. Ccertainement c’est pour cette raison que depuis le début du mandat de Macky Sall, ce mot ou concept est devenu une chanson pour les nouvelles autorités.

 Le civisme est défini par Le Grand Robert comme « le zèle du citoyen pour sa patrie, sens des devoirs collectifs au sein d’une société ». Ainsi il peut avoir comme synonyme le patriotisme. Cependant où en est la situation dans notre pays? Les sénégalais sont- ils civiques? « Pour le roi, souvent. Pour la patrie, toujours ». Cette citation de Jean-Baptiste Colbert illustre bien l’importance du civisme chez l’individu.
 Le civisme qui consiste à respecter , faire respecter les lois et réglementent et à avoir  conscience de ses devoirs envers la collectivité  est l’un des piliers de la société moderne. En résumé, le civisme est lié à un comportement actif du citoyen dans la vie quotidienne et publique. C’est-à-dire pour que intérêt général  l’emporte sur les intérêts particuliers.
 Qui dit civisme dit aussi l’amour de la patrie comme le théorise bien le président de la république Macky Sall «la patrie avant le parti ». Mais aaujourd’hui le constat est alarmant malgré les slogans. La particularité des pays africains c’est la pauvreté, la mal gouvernance et les guerres fratricides. Tous ces maux renvoient à l’incivisme, au manque de patriotisme et à la tricherie.
 Ainsi tout le monde est d’accord que beaucoup de  Sénégalais ne respectent pas les heures de travail. Il est très fréquent de venir dans une administration à 8 heures et d’attendre jusqu’à 9heures ou 10 heures avant que les travailleurs ne se présentent. Tout récemment le chef de l’Etat a préconisé l’instauration d’un système de pointage dans les administrations afin de veiller au respect des heures de travail.
Sur le plan de l’indiscipline, le Sénégal est l’un des pays  les plus touchés. Par exemple les accidents de la route sont très fréquents avec des pertes en vies humaines inestimables souvent dues à l’indiscipline de certains chauffeurs.
Mais  aujourd’hui le cas le plus  grave se trouve dans les universités sénégalaises. L’université est un lieu de rencontre de toute la jeunesse sénégalaise dans sa plus grande diversité constituant un échantillon représentatif de la population. Ces étudiants qui seront appelés à diriger le pays comme ils aiment le dire « nous somme les futurs dirigeants de ce pays » sont des exemples patents d’incivisme.
En effet, les étudiants ont un comportement très blâmable dans le campus universitaire nommé «  temple du savoir ». Les étudiants sont censés être les intellectuels qui en principe agissent avec responsabilité, mais aujourd’hui c’est le contraire qui est en train de se passer. Le problème de respect des biens publics se pose fortement au sein des étudiants. Au niveau des services universitaires notamment au niveau des restaurants au lieu de respecter les rangs, beaucoup d’étudiants préfèrent  ne pas faire la queue installant ainsi une anarchie totale parfois même des altercations voire des bagarres.
 Il est temps que les populations respectent les biens publics, acceptent de faire la queue pour accéder aux services dont la demande est très forte qui.  Comment quelqu’un peut rester dans les rangs presque plus d’une heure et qu’un autre vienne le devancer en prétextant qu’il est plus pressé ?  Tous ces gens une fois à la commande sont des potentiels tricheurs, détourneurs de fonds corrupteurs et corrompus.
Donc il est temps de changer de comportement si nous voulons avancer vers le développement et la prospérité car rien ne s’obtient dans l’indiscipline. Nous donnons souvent l’exemple des pays asiatiques leur force principale est la discipline.
 Les autorités devraient aussi faire revenir l’éducation civique à l’école car il est plus facile d’inculquer les valeurs civiques et patriotiques aux enfants de bas âges qu’aux adultes. Enfin l’Etat doit faire respecter la loi car on ne peut pas accepter dans un pays qui se respecte que l’absentéisme soit la règle dans les administrations alors que s’ils ne perçoivent pas leurs salaires à partir du 5 du mois ils partent en grève.

                                                                           Abdourahim Barry (étudiant au Cesti)

vendredi 14 novembre 2014

La face cachée des technologies de l'information et de la communication

«Aucune communication faite par Internet ou par le téléphone n’échappe aux yeux et oreilles des services secrets occidentaux,  ni les données gardées par les géants informatiques américains comme Microsoft, Google, Facebook et Yahoo». Ces propos
sont de Pierre Rimbert, ancien rédacteur en chef du journal « Le Monde Diplomatique ». Il animait une conférence à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) hier. Cette conférence sur le thème « espoirs et déboires de l’information numérique » entre dans le cadre d’un partenariat entre le Cesti et Le monde Diplomatique.
Devant les étudiants venus nombreux assister, M. Rimbert a mis à nu la face cachée du monde numérique. Selon lui « cet univers numérique que nous percevons comme un monde irréel derrière nos écrans  est en réalité un monde massif, physique fait de câbles sous-marins qui traversent des milliers de kilomètres au fond des océans. C’est une industrie lourde qui consomme énormément d’énergie et de matière première ».
Il soutient toujours qu’avant le 7 juin 2013, l’Internet était perçu comme un espace de liberté où chacun pouvait intervenir. Mais les révélations d’Edouard Snowden marquent un tournant important dans la perception de l’Internet dans le monde.
Ce qui est plus grave sur cette affaire souligne le conférencier, c’est la collaboration étroite entre l’Agence  Américaine de Sécurité (National Security Agency) NSA et les compagnies comme Google, Skype, Microsoft, Facebook et Yahoo.
Il faut comprendre aussi que le piratage des données ne se fait pas que par des logiciels, mais les agents de la NSA piratent des câbles sous-marins et les fibres optiques pour intercepter les données téléphoniques et informatiques. Ils interceptent pendant leur transport des serveurs et du matériel informatique pour y installer des balises de piratage, ajoute-t-il.
Sur le plan de l’information, il soutient que l’Internet a certes libéralisé la parole et facilité l’accès à l’information, mais les moteurs de recherche ont « désintégré les journaux au profit des articles ». Au lieu d’acheter un journal dans son ensemble, les lecteurs préfèrent aller sur le Net lire des articles qui ne sont pas toujours rédigés par des journalistes. Face à tout cela conclut-il, le journaliste doit faire son travail comme il faut pour se distinguer des non-journalistes qui écrivent sur la toile.
                                                                Abdourahim Barry (étudiant au Cesti)

    

  

lundi 18 août 2014

UCAD:Bilan des dégâts et témoignages des amis de Bassirou Faye

 Au lendemain des affrontements qui ont conduit à la mort de l’étudiant  Bassirou Faye, le bilan est très lourd un mort et des dégâts matériels MANIFi inestimables, le récit d’une journée sanglante.
Au lendemain des affrontements entre les étudiants et les policiers, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar affiche un décor  triste. Le campus sociale semble à un champ de guerre, on constate les dégâts à l’œil nu, les pierres et les éclats des gaz lacrymogènes sont partout.
Mais les images les plus frappantes se trouvent dans les pavillons notamment les pavillons B, E et D. Dans ces trois pavillons toutes les portes ont été défoncées sans exception, des traces de sang dans les couloirs et certaines chambres. Des documents par terres, des ordinateurs et postes téléviseurs saccagés et des habits éparpillés partout complètent le décor.
Le campus est presque vidé de ses locataires, d’autres sont en route pour quitte l’UCAD et ceux qui étaient absents au moment des faits viennent constater les dégâts. Les camarades de Bassirou Faye décédé lors des affrontements d’Hier témoignent.
«Je suis dans le même amphi que lui, hier même on a parlé au téléphone, il était notre responsable d’amphi » soutient Abdoulaye Diaw. «  C’est mon ami intime j’étais sur la même liste que lui, j’étais son adjoint et c’est quelqu'un qui n’aimait que le travail, même hier on était ensemble, on travaille toujours ensemble dans l’amphi, il a tout fait pour les étudiants de notre département» ajoute Daouda Dème.
Avec un visage crispé, les larmes presque qu’aux yeux, El hadji Sané étudiants en master à la faculté des Sciences et Techniques (FST) quant à lui demande que la justice soit faite et réclame le départ du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Mary Teuw Niane.
Trouvés au pavillon B dans la chambre 52 avec un air découragé, les étudiants Seyni Dieng et  Mouhamed Beye nous racontent ce qui leur est arrivé. « Nous somme des étudiants, nous disons que ce qui s’est passé hier est grave. Moi j’avais cours c’est après que mes camarades m’ont appelé pour me dire que les GMI  sont entrés dans les  chambres et ils saccagent tout à leur passage. Dans notre chambre il y a eu un blesse, avec une blessure mineure, mais à la chambre 50 il y a 4 blesses avec des fractures. Donc je demande au président de la république de prendre ses responsabilités car à quelques semaines des examens, ils  ont détruit tous nos documents, témoigne Séyni Dieng  étudiant à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH).
Son camarade de chambre Mouhamed Beye  étudiant en 5ème année  à la faculté de médecine ajoute quant à lui «je n’étais pas là au moment des faits mais à mon retour j’ai constaté les dégâts. Ils sont entrés sans trouver personne ensuite ils ont décidé de brûler la chambre, le lit et nos ordinateurs sont  entièrement calcinés.
A notre présence il y avait quelque disputes entre un groupe d’étudiants et les agents du COUD responsables du pavillon B. selon les étudiants toutes les chambres ont reçu la visite des policiers sauf la chambre 31. «  Nous avons constaté une injustice notoire de la part du COUD car les policiers ont saccagé toutes les chambres sauf la chambre 31du fait que l’occupant sa maman est une chef de résidence ce qui fait que la chambre été protégée, donc on a décidé de ne plus payer les convenions », selon Cheikh Abdoul Khadre Dansoko étudiant en Licence3 (L3) à la faculté de droit.
Certaines rumeurs faisaient état de filles tabassées  maltraitance de la  même manière que les garçons, mais cette information semble être non crédible. Nous somme rendu au pavillon Q occupé par les filles, mais l’ambiance est totalement différente de celle qui règne dans les pavillons masculins.
Méfiantes  à tout individu étranger au pavillon, il est très difficile d’avoir une fille qui accepte de témoigner. Apres passage dans plusieurs chambres enfin une étudiante accepte de parler sous couvert de l’anonymat «  nous avons entendu comme tout le monde qu’on a tabassé des filles, mais nous dans notre pavillon ce n’est pas le cas, aucun policier n’a entré dans nos chambres », soutient notre interlocutrice.
                                                                                       Abdourahim Barry (étudiant au Cesti)


      

lundi 4 août 2014

Vers la vérité sur la « traque des biens mal acquis »


                             
Depuis le début du mandat du président Macky Sall, l’actualité est dominée par la traque des biens mal acquis. Cette traque  nous conduit aujourd’hui à un jour des plus importants de l’histoire 
  • juridico-politique Sénégalais. Le procès de Karim Wade fait partie des plus grands procès que le Sénégal ait connu sinon le plus grand.

Le 31 aout tant attendu est arrivé hier au palais de justice de Dakar vers 11 heures dans la salle 4 du tribunal. Dès 9 heures, la salle était déjà remplie par les partisans de Karim Wade, des membres du parti démocratique sénégalais (PDS) et des curieux sous une impressionnante  sécurité. Les alentours du tribunal sont remplis de policiers et de gendarmes avec des barricades partout et des contrôles stricts à toutes les entrées.
Tout de blanc vêtu, Karim Wade est accueilli comme un héros par ses partisans et des cris  « libérez Karim, Karim président... » Et il répond par des signes de victoire des mains. On peut noter la présence de beaucoup d’anciens ministres, de députés et de sénateurs du régime de Wade père.

Apres le discours d’introduction du bâtonnier de l’ordre des avocats, le président de la cour Henri Grégoire Diop fait quelques mises aux points en précisant que pour la transparence du procès, les avocats de la défense ont accès à tous les documents en papier et en version électronique depuis le début de la procédure.
Les mises aux points terminés, le président déclare le procès ouvert et aussitôt, il commence à appeler les accusés à la barre. Karim Wade ouvre le bal en se présentant comme un ancien banquier et un actuel prisonnier politique. S’en sont suivis les présumés complices parmi lesquels Pierre Aggoba (béninois), Alioune Samba Diassé, Mbaye Ndiaye, Amadou Aïdara, Mballo Thiam et Abou Khalil alias Bibo Bourgi complice n°1 qui s’est présenté sur un fauteuil roulant accompagné de ses soignants.

Cette première journée aura été marquée par un débat juridique sur la procédure entre les deux camps. Les avocats de Karim Wade composés entre autres des maîtres Ciré Clédor Ly, Seydou Diagne,  Amadou Sall, Alioune Badara Cissé, Madické Niang, Souleymane Ndéné Ndiaye… sont attaqués par les avocats de l’Etat du Sénégal pour incompatibilité. Dès le démarrage du procès, les avocats de l’Etat composés des maîtres  Moussa Felix Sow, Yerim Thiam, El hadji Diouf… attaquent les avocats de Karim en précisant que les avocats anciens fonctionnaires ou agents de l’Etat ne peuvent  plaider pour ou contre l’Etat pendant 3 ans à partir de leur cessation de fonction.

Cette disposition touche fortement les avocats de Karim à travers maîtres El Hadji Amadou Sall, Madické Niang, Alioune Badara Cissé (anciens ministres) et maître Souleymane Ndéné Ndiaye (ancien) premier ministre. Les avocats de la défense contre-attaquent en précisant qu’ils n’étaient ni des fonctionnaires, ni des agents de l’Etat, mais des serviteurs de l’Etat selon maître Alioune Badara Cissé. Ils précisent aussi que si cette disposition les frappe, elle doit frapper aussi maître El Hadj Diouf (député à l’assemblée nationale) et maître Moustapha Mbaye (président du conseil départemental de St. Louis.

Ce  «procès du  siècle » promet d’être intéressant et de faire jurisprudence  car les enjeux sont énormes. Pour certains c’est un procès politique ; pour d’autres il doit constituer un exemple pour les détourneurs de fonds. Il a été interrompu plusieurs fois à cause d’incidents divers. Mais l’image la plus forte reste celle de Bibo Bourgi sur son fauteuil roulant accompagné de ses médecins.
                                                                     Abdourahim Barry (étudiant au Cesti)

           
     

     

   




mardi 15 juillet 2014

Une nouvelle forme de lutte à la fac lettre

Une nouvelle forme de lutte à la faculté des lettres et science humaines (FLSH). Les amphis du nouveau bâtiment ont été huilés hier par des inconnus. Ils ont déversé de l’huile de moteur sur les table-bancs, sur le tableau et même le sol. Le doyen accuse les étudiants qui réclament le “ master pour tous” d’avoir commis ce “sabotage” et il annonce une plainte contre X pour retrouver les auteurs.

Il y a une semaine juste  les étudiants de L’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont décidé de mettre fin à leur mouvement de grève pour protester contre la session unique des examens et réclamer le «  master pour tous”. Cette accalmie n’aura durée que quelque temps.

Du jamais vu à la faculté des lettres et science humaines (FLSH). Les amphis du nouveau bâtiment ont été huilés par des inconnus qui ont rendu les amphithéâtres inaccessibles. Ils ont déversé de l’huile de moteur sur les table-bancs, sur le tableau et même le sol. Le doyen accuse les étudiants qui réclament le “ master pour tous” d’être les auteurs et il annonce une plainte contre X pour retrouver ces derniers.

Les étudiants trouvés en place se désolent de cet acte qu’ils considèrent comme irresponsable. Pour montrer leur désaccord avec ce comportement, certains étudiants s’activent à nettoyer les lieux. Mais sans matériels adéquats, ces derniers n’arrivent même pas à faire 1% du boulot nécessaire pour nettoyer les locaux. Ainsi ces amphis risquent de rester pendant des jours voire même semaines pour pouvoir abriter les cours.

L’UCAD est loin de finir avec ses cycles de grèves et de violence car chaque jour il y a un nouveau problème. Mais cette nouvelle forme de lutte tout à fait différente de celle classique est inquiétante. Cet acte de “sabotage” risque d’inspirer d’autres plus dangereux qui ne feront que nuire aux intérêts des étudiants et ternir la bonne image de l’UCAD.
                                                                                      Abdourahim Barry (étudiant au Cesti)








vendredi 20 juin 2014

Les rois sont morts vive le roi

                                                 
La Roja abdique vive le roi  Felipe ou Philippe. C’est la fin de 6 ans de règne de l’Espagne sur le football mondial. Les champions du monde 2010 et champion d’Europe en 2008 et 2012, la génération de Casillas, Torres, Inesta, David Villa fond comme neige au soleil.  Battus par les Pays-Bas d’Arjen Rebben 5 buts à 1 et par le Chili                    ’             d'Alexis Sanchez 2 buts à 0, le mythe espagnol de la Roja s’effondre. Au même moment le roi Philippe lui, accède au trône après l’abdication de son père Juan Carlos malgré la  contestation de la monarchie par les républicains.

Le monde du football est très surpris par la contreperformance des champions du monde 2010 et première équipe au classement FIFA. L’équipe classée parmi les plus grands favoris a encaissé 7 buts en deux matchs et marqué 1 but.
Cette débâcle des joueurs de l’Espagne n’a pas empêché le nouveau roi d’accéder au trône. Le nouveau roi a pris le nom de Philippe VI. Il a prêté serment devant les députés et il a accé son discours sur l’unité du pays car les sécessionnistes veulent organiser un referendum sur l’indépendance de la Catalogne. Il a aussi rendu hommage à son père Juan Carlos qui a su maintenir l’unité du pays et réconcilié les espagnoles.

Entre la tristesse des supporters de la Roja, la joie des monarchistes et la colère des républicains, l’Espagne semble être dans une situation très difficile. Victime de la crise économique de 2008, elle est toujours en récession. Malgré cette humiliation, les espagnols restent en tête sur le plan du sport  notamment avec Rafael Nadal qui vient de remporter le tournoi de tennis de Roland Garros, le Real de Madrid qui est champion d’Europe, FC Séville champion de l’Europa league et Fernando Alonso 4ème au classement mondial de la formule 1.
                                                                                   Abdourahim Barry (étudiant au CESTI)


vendredi 13 juin 2014

LES ELECTIONS LOCALES AU SENEGAL

Les élections locales de juin 2014 : c’est le thème du panel organise par le centre d’étude des sciences et techniques de l’information (CESTI). Ce panel a été organisé pour mieux imprégner les étudiants journalistes sur les enjeux des élections locales.
Ainsi les panelistes ont mis l’accent sur les différents actes de la décentralisation au Sénégal, la participation citoyenne à ces élections et la violence politique.
 La démocratie place l'origine du pouvoir politique dans la volonté collective des citoyens. C’est dans cette perspective que les élections locales sont qualifiées par certains comme des “ élections citoyennes” car elles doivent régler des problèmes locaux.
 Selon Yacine Diagne docteur en science politique et l’une des panelistes “ la démocratie participative est impossible sinon très difficiles”. Elle ajoute que le dialogue entre élus  s’est transformé en un dialogue de sourds.
Pour Amadou Séne Niane, l’acte 3 de la décentralisation contient beaucoup d’innovations. Parmi ces dernières, on peut retenir l’institutionnalisation de la participation citoyenne, la création des villes et les citoyens peuvent désormais participer à la gestion des problèmes locaux à travers les conseils de quartiers. Concernant les problèmes des collectivités locales, selon lui tout transfert de compétence devrait être raccompagné de moyens.
 En Afrique la politique constitue un gagne-pain pour beaucoup de gens. Ainsi pour le professeur Ousmane Diop enseignant à la faculté des sciences juridiques et politiques, en Afrique les politiciens font la politique pour se servir et non pour servir. Il fustige aussi le refus des candidatures indépendantes dans les élections locales et le nombre pléthorique de partis politiques au Sénégal.
La violence politique s’est invité dans les élections avant même le début de la campagne électorale comme l’illustre les affrontements entre les partisans de Khalifa Sall et ceux du premier ministre Aminata Touré tous candidats à la mairie de Grand Yoff. C’est dans cette optique que le premier agrégé en science politique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar Alioune Badara Diop ait revenu sur les violences politiques au Sénégal depuis 1981.
Il soutient qu’après le multipartisme instauré en 1981 par Abdou Diouf, la violence devient une arme pour l’opposant Abdoulaye Wade. M. Diop ajoute que les élections législatives de 1998 sont les premières élections démocratiques avec l’entrée de petits partis à l’assemblée nationale. Enfin il est revenu sur les violences postes électorales de 2012 et selon lui la tenue des assises nationales et l’émergence des mouvements sociaux ont permis une alternance en 2012.
                                                                                     Abdourahim Barry (étudiant au CESTI)


  

jeudi 22 mai 2014

La vidéo des affrontements d'hier entre étudiants et policiers

  
 Affrontement entre les étudiants de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar et les étudiants dans le campus social c'est du jamais vue
.ucad




les policiers dans le campus de l'ucad

Les policiers ont investi le campus social de l'UCAD il s'en estAffrontements à l’UCAD : Plusieurs blessés suivi des affrontements très violents avec les étudiants déterminés à défendre leur cause. Le bilan est très lourd, on note plusieurs blessés à coté des manifestants et un important dégât matériel. La journée était très chaude pour les étudiants et les policiers



 Les étudiants protestent contre la volonté du ministre de l'enseignement supérieur de diminuer la bourse de 50%. En effet, la bourse entière était de 36000 f cfa et la demie bourse à 18000 f cfa et la règle veut que si vous avez une demie bourse en première année, et que vous passez en deuxième année vous obtenez une bourse entière.

Mais cette année avec les réformes initiées par les nouvelles autorités, les étudiants constatent que ceux qui sont passés en deuxième année ne voient pas leur taux augmenter. Ce problème vient s'ajoute à ce des étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines qui réclament depuis des semaines " le master pour tous".
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Le bilan des affrontements est très lourd car on dénombre plusieurs étudiants et d'important dégât matériel. La direction du centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) a été complètement saccagé par les étudiants. Les policiers sont entrés dans les chambres pour déloger les étudiants qui après les jets de pierres se replient dans les pavillons. Certains étudiants accusent les policiers d'avoir voler leurs ordinateurs et téléphones portables après avoir saccager leurs chambres. 

L'intervention du ministre de l'enseignement supérieur Mary Teuw Niane ne va pas dans sens de calmer la situation. En déclarant que la "force restera à la loi", il est vu par certains comme un va-t-en guerre. Ce ministre depuis qu'il est là avec ces fameuses réformes, les universités sénégalaises ne sont pas en paix.   
                                                                                             
                                                                                           Abdourahim Barry ( étudiant au CESTI)

mercredi 21 mai 2014

Visite des étudiants de la première année à la RTS 1

Dans le cadre de leur formation, les étudiants de la première année du centre d’étude des sciences et techniques de l’information (CESTI) ont effectué une visite à la radiotélévision nationale (RTS1) le 29 avril sous la conduite du professeur Mamadou Ndiaye enseignant au CESTI. Cette  visite s’inscrit dans
le cadre de faire connaitre aux “ journalistes en herbes” les médias, leur composition, discuter avec les chefs de desk, rédacteurs en chefs et les journalistes en exercice.
 Il est 10 heures 30 minutes lorsque le bus du CESTI est arrivé à la RTS. Accueillis chaleureusement par madame Elisabeth Tine chef unité des relations publiques chargée du protocole et le journaliste Pape Atoumane Ndiaw  formateur en télévision au CESTI.
Apres l’accueil et la remise des stylos et des casquettes à l’effigie de la RTS, la visite commence sous la direction de madame Anna Diouf technicienne d’exploitation. Les étudiants ont visité l’ensemble des plateaux techniques, les studios, les unités de production et l’ensemble des rédactions de la télévision et la radio.
 Ainsi les étudiants ont posé beaucoup de questions pour comprendre le fonctionnement des deux médiums à savoir la télévision et la radio car après les cours théoriques et la pratique dans les studios du CESTI, il est important d’aller voir la réalité sur le terrain.
Enfin cette visite est très importante pour les futurs journalistes car elle a permis aux étudiants de rencontrer beaucoup de leurs ainés et échanger avec eux. Ils ont eu aussi une exposition très claire sur les médias.     
                                                            Abdourahim BARRY (étudiant au CESTI)

                                                                                                                        

vendredi 9 mai 2014

célébration de la victoire des alliés sur les nazis


Pour commémorer la victoire de 1945 sur l'Allemagne nazie, l'armée russe a défilé, vendredi, sur la place Rouge de Moscou, en présence de Vladimir Poutine. Le président russe pourrait ensuite se rendre en Crimée pour d'autres cérémonies.

La Russie n'a pas dérogé à la tradition. Comme chaque 9 mai, l’armée russe a défilé, vendredi matin, sur la place Rouge de Moscou pour commémorer la victoire de 1945 sur l'Allemagne.
Après la revue des troupes par le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, Vladimir Poutine a pris la parole devant les soldats et des vétérans de la Seconde Guerre mondiale. Le maître du Kremlin a salué la "force du patriotisme" en Russie. Le 9 mai "est une fête où triomphe la force toute-puissante du patriotisme, pendant laquelle nous sentons d'une manière particulière ce que signifie être fidèle à la patrie, et combien il est important de défendre ses intérêts", a-t-il soutenu. "La volonté de fer du peuple soviétique, son courage et sa fermeté ont sauvé l'Europe de l'esclavage, a-t-il poursuivi. C'est notre pays qui a traqué les fascistes jusque dans leur tanière, a obtenu leur défaite complète et définitive, a vaincu au prix de millions de victimes et de terribles épreuves."


D’après des médias russes, le président devrait ensuite se rendre à Sébastopol, en Crimée. En compagnie de son Premier ministre, Dmitri Medvedev, il pourrait assister à une autre parade militaire marquant la libération de la ville par les troupes soviétiques il y a 70 ans après un long siège des forces nazies.
Ce déplacement en Crimée serait le premier du président russe dans la région depuis le rattachement en mars de cette péninsule ukrainienne à la Russie. Les événements de Crimée sont à l'origine de la pire crise entre Russes et Occidentaux depuis la fin de la Guerre froide, qui n'a depuis cessé de dégénérer avec l'extension de violents troubles à l'est de l'Ukraine, au bord de la guerre civile. Le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a mis en garde contre des "provocations" lors des cérémonies du 9 mai.
Doutes des Occidentaux quant au ton conciliant de Poutine
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, et la chancelière Angela Merkel ont directement mis en garde le président russe contre cette visite dans la péninsule située au nord de la mer Noire. "La chancelière a questionné directement" Vladimir Poutine, lors d'une de leurs conversations téléphoniques, et "il a laissé sa réponse ouverte quant à sa présence ou non", a affirmé Frank-Walter Steinmeier, lors d'une interview accordée à la chaîne de télévision publique WDR. Le déplacement présidentiel en Crimée n'a pour l’instant pas été confirmé par des sources officielles.
De son côté, Vladimir Poutine a envoyé mercredi un surprenant appel à l'apaisement dans la crise ukrainienne, en proposant un scénario de "dialogue" prévoyant l'arrêt de l'opération antiterroriste de l'armée ukrainienne en cours dans le Sud-Est, en échange d'un report du "référendum" prévu dimanche 11 mai. Un appel que n’ont pas entendu les séparatistes pro-russes de l’est ukrainien, qui ont annoncé jeudi qu’ils maintenaient leur calendrier. Le Kremlin a pris acte de la réponse des séparatistes à sa proposition, son porte-parole Dmitri Peskov, jugeant que les "nouveaux développements" devaient être "analysés".
Les Occidentaux se sont par ailleurs déclarés sceptiques quant au retrait annoncé par Vladimir Poutine des dizaines de milliers de soldats russes déployés ces dernières semaines le long de la frontière avec l'Ukraine. L'Otan a déclaré n'avoir noté "aucun signe" d'un tel retrait. Qui plus est, la Russie a annoncé, jeudi, avoir engagé des manœuvres militaires et procédé à des essais de missiles balistiques.
Avec AFP

vendredi 2 mai 2014

Wade un éternel opposant

                                                           
Absent depuis sa défaite à l’élection présidentielle de 2012, Abdoulaye Wade toujours égal à lui-même en ce qui concerne la mobilisation des foules. L’ex chef d’Etat a été accueilli en grande pompe par des nostalgiques de son régime pour les uns  et des déçus du nouveau pouvoir pour les autres. Quoi qu’il en soit, il a réussi son coup médiatique vu l’ampleur que l’événement a pris.

Abdoulaye Wade vient de montrer à travers cette mobilisation qu’il est le numéro un des politiciens sénégalais 
Depuis la victoire de Macky  Sall à l’élection présidentielle de 2012, 
 l’atmosphère politique était très calme avec une opposition en perte de vitesse et sans repère.
Voilà tout d’un coup le pape du sopi vient renverser la situation et montrer qu’il est incontournable dans l’échiquier  politique sénégalais. Mais, faut-il voir ce retour « triomphant » de Wade comme une menace pour le pouvoir de Macky ? On peut le penser dans la mesure où il fait trembler le régime de Macky.
 La panique constatée au sommet de l’Etat montre bien que Wade a une capacité de nuisance unique dans le monde politique sénégalais. Mais est ce que tous ces gens qui sont sortis pour accueillir « gorgui » sont des militants ou des nostalgiques ? On peut penser aussi que c’est un message adressé au régime de Macky car la situation politique et économique actuelle est très difficile.
Donc si Macky Sall veut un second mandat, il doit réaliser des choses  concrètes et cesser de répéter chaque jour qu’il a été élu à 65%.  On a l’impression que les nouvelles autorités sont en train de dormir sur leurs lauriers en pensant que ces 65% sont toujours valables.
                                                      Abdourahim Barry (étudiant au CESTI)

vendredi 18 avril 2014

les étudiants du CESTI en grève

Les étudiants du Centre d’Etudes des Sciences et techniques de l’information (CESTI) décrétent 48heures de grève renouvelables à compter d'aujourd’hui  pour exiger le payement de leurs bourses. Ils ont
tenu un point de presse hier à la case foyer du CESTI.
 Depuis le mois d’octobre les étudiants de cette école n’ont pas reçu un franc de leurs bourses. Selon les concernés cela est due aux réformes de l’enseignement supérieur. Leur délégué Waly Guéye a exposé les problèmes que rencontrent ces étudiants. Ils estiment avoir épuiser tous les voies de négociation. Les directeurs d’écoles et instituts ont écrit une lettre au directeur de l’enseignement supérieur sans réponse soutient Waly Gueye.
Ils dénoncent aussi la discrimination dont ils sont victimes car le ministre de l’enseignement supérieur  refuse d’accorder au CESTI les faveurs qu’il a accordé aux autres instituts comme la FASTEF. En effet, il a accordé la bourse aux étudiants de la FASTEF âgés de plus de 30 ans contrairement aux étudiants du CESTI. Selon monsieur Gueye les étudiants en première année sont dans des difficultés énormes car n’ayant aucune ressource pour régler leurs problèmes sociaux et pédagogiques.
 Quant aux étudiants de la troisième année qui sont en train de faire leurs travaux de grandes enquêtes sans moyens, alors que ces dernières demandent beaucoup de ressources pour pouvoir faire des déplacements, louer du matériel etc. Ils terminent en menaçant d’aller jusqu'à faire une grève de la faim si leurs doléances ne sont pas satisfaites.
                                                                     Abdourahim Barry (étudiant au CESTI)

   

lundi 14 avril 2014

La deuxième alternance au Sénégal fête ses deux ans


Le pouvoir en place fait le bilan des deux ans de Macky Sall au pouvoir.  Entre l'espoir et la déception,les sénégalais sont partagés. En effet, même si on peut noter quelques décisions importantes sur le plan social, il reste beaucoup de choses à faire. Certes la diminution du prix des loyers, la mise en place du programme d'assurance maladie, les bourses familiales etc ont été bien apprécié par les sénégalais. 
Mais à coté de tout ça les problèmes se multiplient. Pour illustrer cela on prendre le secteur de l’éducation et la santé, secteurs clefs parmi d'autres pour le développement d'un pays. Aujourd'hui les gréves sont devenues la règle dans le domaine de la santé, chaque jour presque les médecins ou les agents de santé sont en gréve. L'enseignement supérieur n'en parlons pas on est à la fin du mois de mars jusqu'à présent les cours n'ont pas démarré dans certaines facultés ou département. Donc à quand le Sénégal émergent?
                                     
                                           Abdourahim Barry ( étudiant au CESTI)

vendredi 11 avril 2014

LE CONGRES DE L'AEEMS

L’Association des Elèves et Etudiants Musulmans du Sénégal (AEEMS) a organisé son dixième  congrès du 02 au 05 avril 2014 à l’EFI de Rufisque. L’AEEMS organise son congrès tous les deux ans pour renouveler ses instances.
Ce congrès avait pour thème général « Education, citoyenneté et développement : la contribution de l’AEEMS ».
C’est dans cette perspective qu’un panel sur l’éducation a été organisé sur les problèmes de l’éducation au Sénégal. Il a été animé par le professeur Séydi Ababacar Ndiaye secrétaire général du syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES), le professeur Youri Sall enseignant à l’université Gaston Berger de Saint Louis spécialiste des questions de l’éducation, docteur Ousmane Bâ sociologue membre de la société civil et Iba Fall philosophe et essayiste membre de l’AEEMS. Les panelistes sont revenues largement sur les problèmes de l’enseignement au Sénégal particulièrement l’enseignement supérieur. Dans son exposé, le professeur Youri Sall dira qu’on ne peut pas parler de système éducatif sénégalais car nous avons deux systèmes qui nous sont venus de l’occident et de l’orient. Selon lui, pour lutter contre la mendicité des enfants talibés, il faut que l’Etat construise des écoles intégrées qui prennent en charge les besoins religieux des populations.
Iba Fall met l’accent sur l’importance de l’éduction traditionnelle car cette dernière contrairement au système actuel, prenait en charge l’homme dans sa dimension globale. Abordant toujours dans le même sens, Ousmane Bâ estime lui aussi qu’il y a une inadéquation entre les infrastructures et l’accueil des nouveaux bacheliers. Derniers intervenant des panelistes, le secrétaire général du SAES a exposé sur les problèmes de l’enseignement supérieur et le combat de son syndicat pour un enseignement supérieur de qualité. Selon lui, la Banque mondiale voulait qu’on instaure un examen d’entrée à l’université au lieu du Bac. Il soutient aussi que la situation des universités sénégalaises est très difficile car il y a même des cours en plein air à l’université Gaston Berger. Il conclut son discours en rappelant qu’à l’université de Thiès, 80% des enseignants sont des vacataires dont certains ont des arriérés de salaire de trois ans.            
Enfin la séance a été clôturée par une participation très forte des congressistes par des questions et des contributions qui ont suscité un grand débat. Ce panel illustre parfaitement l’engagement de l’AEEMS pour l’éducation sénégalaise en tant que mouvement d’élèves et étudiants qui évoluent dans les écoles et universités
                          Abdourahim Barry (Etudiant en première année de journalisme au  CESTI)