mardi 2 décembre 2014

Le Cap-Vert l'un des pays les mieux géré en Afrique

La ministre capverdienne de l’économie et du plan, Cristina DUARTE était l’invitée du Centre d’Etude des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) ce mercredi 26 novembre dans le cadre de ses carrefours d’actualité. Candidate à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD), elle était de passage à Dakar.
Accompagnée du ministre capverdien des affaires étrangères Jorge BORGES et de l’ambassadeur de son pays à Dakar, Mme DURTE a rencontré les étudiants du Cesti et les journalistes dans la salle visioconférence de l’UCAD II pour promouvoir sa candidature.  Face à l’auditoire elle a exposé son bilan en tant que ministre des finances et du plan du Cap-Vert de 2006 à nos jours.
   Madame la ministre a axé son intervention sur la réussite des réformes économiques au Cap-Vert et sa candidature à la BAD. Elle indique que son pays est devenu un pays à revenu intermédiaire depuis 2008 et l’un des mieux lotis dans le domaine des infrastructures en Afrique. Elle dit que ces résultats sont les fruits de trois grandes réformes : politiques, économiques et institutionnelles.
La démocratie et la transparence sont des piliers essentiels pour construire une économie moderne. Ainsi elle souligne que la réforme des finances publiques est l’une des plus réussies dans son pays. « On a adopté un système de gestion des finances publiques basé sur les résultats. Le budget est sur l’Internet et chaque Capverdien peut appeler  le ministère des finances pour poser des questions », ajoute-t-elle.  
Sur le plan économique, elle soutient que le Cap-Vert a mis en place un programme d’investissement qui vise à attirer les entreprises africaines et les investissements directs étrangers (IDE). Selon elle le pays remplit toutes les conditions  sociopolitiques et sécuritaires pour accueillir les investisseurs. Pour clore son bilan, elle a  magnifié les femmes qui ont joué un grand rôle dans cette réussite économique, politique et sociale. Par exemple elles occupent 53% des postes ministériels notamment des ministères clefs, dit-elle.
Concernant sa candidature, Mme DUARTE qui se définit comme une réformiste met en avant son expérience en tant qu’ancienne vice-présidente de la banque américaine City Bank en Afrique. Elle affirme que la BAD doit devenir une banque d’investissement de référence dans notre continent au lieu d’être une agence multilatérale pour appuyer le développement et les réformes institutionnelles. Elle a terminé son discours en ces propos « quand il s’agit de réformer, je n’ai pas peur ».
                                                                   Abdourahim Barry (étudiant au Cesti)        
  

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