jeudi 22 mai 2014

La vidéo des affrontements d'hier entre étudiants et policiers

  
 Affrontement entre les étudiants de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar et les étudiants dans le campus social c'est du jamais vue
.ucad




les policiers dans le campus de l'ucad

Les policiers ont investi le campus social de l'UCAD il s'en estAffrontements à l’UCAD : Plusieurs blessés suivi des affrontements très violents avec les étudiants déterminés à défendre leur cause. Le bilan est très lourd, on note plusieurs blessés à coté des manifestants et un important dégât matériel. La journée était très chaude pour les étudiants et les policiers



 Les étudiants protestent contre la volonté du ministre de l'enseignement supérieur de diminuer la bourse de 50%. En effet, la bourse entière était de 36000 f cfa et la demie bourse à 18000 f cfa et la règle veut que si vous avez une demie bourse en première année, et que vous passez en deuxième année vous obtenez une bourse entière.

Mais cette année avec les réformes initiées par les nouvelles autorités, les étudiants constatent que ceux qui sont passés en deuxième année ne voient pas leur taux augmenter. Ce problème vient s'ajoute à ce des étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines qui réclament depuis des semaines " le master pour tous".
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Le bilan des affrontements est très lourd car on dénombre plusieurs étudiants et d'important dégât matériel. La direction du centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) a été complètement saccagé par les étudiants. Les policiers sont entrés dans les chambres pour déloger les étudiants qui après les jets de pierres se replient dans les pavillons. Certains étudiants accusent les policiers d'avoir voler leurs ordinateurs et téléphones portables après avoir saccager leurs chambres. 

L'intervention du ministre de l'enseignement supérieur Mary Teuw Niane ne va pas dans sens de calmer la situation. En déclarant que la "force restera à la loi", il est vu par certains comme un va-t-en guerre. Ce ministre depuis qu'il est là avec ces fameuses réformes, les universités sénégalaises ne sont pas en paix.   
                                                                                             
                                                                                           Abdourahim Barry ( étudiant au CESTI)

mercredi 21 mai 2014

Visite des étudiants de la première année à la RTS 1

Dans le cadre de leur formation, les étudiants de la première année du centre d’étude des sciences et techniques de l’information (CESTI) ont effectué une visite à la radiotélévision nationale (RTS1) le 29 avril sous la conduite du professeur Mamadou Ndiaye enseignant au CESTI. Cette  visite s’inscrit dans
le cadre de faire connaitre aux “ journalistes en herbes” les médias, leur composition, discuter avec les chefs de desk, rédacteurs en chefs et les journalistes en exercice.
 Il est 10 heures 30 minutes lorsque le bus du CESTI est arrivé à la RTS. Accueillis chaleureusement par madame Elisabeth Tine chef unité des relations publiques chargée du protocole et le journaliste Pape Atoumane Ndiaw  formateur en télévision au CESTI.
Apres l’accueil et la remise des stylos et des casquettes à l’effigie de la RTS, la visite commence sous la direction de madame Anna Diouf technicienne d’exploitation. Les étudiants ont visité l’ensemble des plateaux techniques, les studios, les unités de production et l’ensemble des rédactions de la télévision et la radio.
 Ainsi les étudiants ont posé beaucoup de questions pour comprendre le fonctionnement des deux médiums à savoir la télévision et la radio car après les cours théoriques et la pratique dans les studios du CESTI, il est important d’aller voir la réalité sur le terrain.
Enfin cette visite est très importante pour les futurs journalistes car elle a permis aux étudiants de rencontrer beaucoup de leurs ainés et échanger avec eux. Ils ont eu aussi une exposition très claire sur les médias.     
                                                            Abdourahim BARRY (étudiant au CESTI)

                                                                                                                        

vendredi 9 mai 2014

célébration de la victoire des alliés sur les nazis


Pour commémorer la victoire de 1945 sur l'Allemagne nazie, l'armée russe a défilé, vendredi, sur la place Rouge de Moscou, en présence de Vladimir Poutine. Le président russe pourrait ensuite se rendre en Crimée pour d'autres cérémonies.

La Russie n'a pas dérogé à la tradition. Comme chaque 9 mai, l’armée russe a défilé, vendredi matin, sur la place Rouge de Moscou pour commémorer la victoire de 1945 sur l'Allemagne.
Après la revue des troupes par le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, Vladimir Poutine a pris la parole devant les soldats et des vétérans de la Seconde Guerre mondiale. Le maître du Kremlin a salué la "force du patriotisme" en Russie. Le 9 mai "est une fête où triomphe la force toute-puissante du patriotisme, pendant laquelle nous sentons d'une manière particulière ce que signifie être fidèle à la patrie, et combien il est important de défendre ses intérêts", a-t-il soutenu. "La volonté de fer du peuple soviétique, son courage et sa fermeté ont sauvé l'Europe de l'esclavage, a-t-il poursuivi. C'est notre pays qui a traqué les fascistes jusque dans leur tanière, a obtenu leur défaite complète et définitive, a vaincu au prix de millions de victimes et de terribles épreuves."


D’après des médias russes, le président devrait ensuite se rendre à Sébastopol, en Crimée. En compagnie de son Premier ministre, Dmitri Medvedev, il pourrait assister à une autre parade militaire marquant la libération de la ville par les troupes soviétiques il y a 70 ans après un long siège des forces nazies.
Ce déplacement en Crimée serait le premier du président russe dans la région depuis le rattachement en mars de cette péninsule ukrainienne à la Russie. Les événements de Crimée sont à l'origine de la pire crise entre Russes et Occidentaux depuis la fin de la Guerre froide, qui n'a depuis cessé de dégénérer avec l'extension de violents troubles à l'est de l'Ukraine, au bord de la guerre civile. Le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a mis en garde contre des "provocations" lors des cérémonies du 9 mai.
Doutes des Occidentaux quant au ton conciliant de Poutine
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, et la chancelière Angela Merkel ont directement mis en garde le président russe contre cette visite dans la péninsule située au nord de la mer Noire. "La chancelière a questionné directement" Vladimir Poutine, lors d'une de leurs conversations téléphoniques, et "il a laissé sa réponse ouverte quant à sa présence ou non", a affirmé Frank-Walter Steinmeier, lors d'une interview accordée à la chaîne de télévision publique WDR. Le déplacement présidentiel en Crimée n'a pour l’instant pas été confirmé par des sources officielles.
De son côté, Vladimir Poutine a envoyé mercredi un surprenant appel à l'apaisement dans la crise ukrainienne, en proposant un scénario de "dialogue" prévoyant l'arrêt de l'opération antiterroriste de l'armée ukrainienne en cours dans le Sud-Est, en échange d'un report du "référendum" prévu dimanche 11 mai. Un appel que n’ont pas entendu les séparatistes pro-russes de l’est ukrainien, qui ont annoncé jeudi qu’ils maintenaient leur calendrier. Le Kremlin a pris acte de la réponse des séparatistes à sa proposition, son porte-parole Dmitri Peskov, jugeant que les "nouveaux développements" devaient être "analysés".
Les Occidentaux se sont par ailleurs déclarés sceptiques quant au retrait annoncé par Vladimir Poutine des dizaines de milliers de soldats russes déployés ces dernières semaines le long de la frontière avec l'Ukraine. L'Otan a déclaré n'avoir noté "aucun signe" d'un tel retrait. Qui plus est, la Russie a annoncé, jeudi, avoir engagé des manœuvres militaires et procédé à des essais de missiles balistiques.
Avec AFP

vendredi 2 mai 2014

Wade un éternel opposant

                                                           
Absent depuis sa défaite à l’élection présidentielle de 2012, Abdoulaye Wade toujours égal à lui-même en ce qui concerne la mobilisation des foules. L’ex chef d’Etat a été accueilli en grande pompe par des nostalgiques de son régime pour les uns  et des déçus du nouveau pouvoir pour les autres. Quoi qu’il en soit, il a réussi son coup médiatique vu l’ampleur que l’événement a pris.

Abdoulaye Wade vient de montrer à travers cette mobilisation qu’il est le numéro un des politiciens sénégalais 
Depuis la victoire de Macky  Sall à l’élection présidentielle de 2012, 
 l’atmosphère politique était très calme avec une opposition en perte de vitesse et sans repère.
Voilà tout d’un coup le pape du sopi vient renverser la situation et montrer qu’il est incontournable dans l’échiquier  politique sénégalais. Mais, faut-il voir ce retour « triomphant » de Wade comme une menace pour le pouvoir de Macky ? On peut le penser dans la mesure où il fait trembler le régime de Macky.
 La panique constatée au sommet de l’Etat montre bien que Wade a une capacité de nuisance unique dans le monde politique sénégalais. Mais est ce que tous ces gens qui sont sortis pour accueillir « gorgui » sont des militants ou des nostalgiques ? On peut penser aussi que c’est un message adressé au régime de Macky car la situation politique et économique actuelle est très difficile.
Donc si Macky Sall veut un second mandat, il doit réaliser des choses  concrètes et cesser de répéter chaque jour qu’il a été élu à 65%.  On a l’impression que les nouvelles autorités sont en train de dormir sur leurs lauriers en pensant que ces 65% sont toujours valables.
                                                      Abdourahim Barry (étudiant au CESTI)