vendredi 18 avril 2014

les étudiants du CESTI en grève

Les étudiants du Centre d’Etudes des Sciences et techniques de l’information (CESTI) décrétent 48heures de grève renouvelables à compter d'aujourd’hui  pour exiger le payement de leurs bourses. Ils ont
tenu un point de presse hier à la case foyer du CESTI.
 Depuis le mois d’octobre les étudiants de cette école n’ont pas reçu un franc de leurs bourses. Selon les concernés cela est due aux réformes de l’enseignement supérieur. Leur délégué Waly Guéye a exposé les problèmes que rencontrent ces étudiants. Ils estiment avoir épuiser tous les voies de négociation. Les directeurs d’écoles et instituts ont écrit une lettre au directeur de l’enseignement supérieur sans réponse soutient Waly Gueye.
Ils dénoncent aussi la discrimination dont ils sont victimes car le ministre de l’enseignement supérieur  refuse d’accorder au CESTI les faveurs qu’il a accordé aux autres instituts comme la FASTEF. En effet, il a accordé la bourse aux étudiants de la FASTEF âgés de plus de 30 ans contrairement aux étudiants du CESTI. Selon monsieur Gueye les étudiants en première année sont dans des difficultés énormes car n’ayant aucune ressource pour régler leurs problèmes sociaux et pédagogiques.
 Quant aux étudiants de la troisième année qui sont en train de faire leurs travaux de grandes enquêtes sans moyens, alors que ces dernières demandent beaucoup de ressources pour pouvoir faire des déplacements, louer du matériel etc. Ils terminent en menaçant d’aller jusqu'à faire une grève de la faim si leurs doléances ne sont pas satisfaites.
                                                                     Abdourahim Barry (étudiant au CESTI)

   

lundi 14 avril 2014

La deuxième alternance au Sénégal fête ses deux ans


Le pouvoir en place fait le bilan des deux ans de Macky Sall au pouvoir.  Entre l'espoir et la déception,les sénégalais sont partagés. En effet, même si on peut noter quelques décisions importantes sur le plan social, il reste beaucoup de choses à faire. Certes la diminution du prix des loyers, la mise en place du programme d'assurance maladie, les bourses familiales etc ont été bien apprécié par les sénégalais. 
Mais à coté de tout ça les problèmes se multiplient. Pour illustrer cela on prendre le secteur de l’éducation et la santé, secteurs clefs parmi d'autres pour le développement d'un pays. Aujourd'hui les gréves sont devenues la règle dans le domaine de la santé, chaque jour presque les médecins ou les agents de santé sont en gréve. L'enseignement supérieur n'en parlons pas on est à la fin du mois de mars jusqu'à présent les cours n'ont pas démarré dans certaines facultés ou département. Donc à quand le Sénégal émergent?
                                     
                                           Abdourahim Barry ( étudiant au CESTI)

vendredi 11 avril 2014

LE CONGRES DE L'AEEMS

L’Association des Elèves et Etudiants Musulmans du Sénégal (AEEMS) a organisé son dixième  congrès du 02 au 05 avril 2014 à l’EFI de Rufisque. L’AEEMS organise son congrès tous les deux ans pour renouveler ses instances.
Ce congrès avait pour thème général « Education, citoyenneté et développement : la contribution de l’AEEMS ».
C’est dans cette perspective qu’un panel sur l’éducation a été organisé sur les problèmes de l’éducation au Sénégal. Il a été animé par le professeur Séydi Ababacar Ndiaye secrétaire général du syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES), le professeur Youri Sall enseignant à l’université Gaston Berger de Saint Louis spécialiste des questions de l’éducation, docteur Ousmane Bâ sociologue membre de la société civil et Iba Fall philosophe et essayiste membre de l’AEEMS. Les panelistes sont revenues largement sur les problèmes de l’enseignement au Sénégal particulièrement l’enseignement supérieur. Dans son exposé, le professeur Youri Sall dira qu’on ne peut pas parler de système éducatif sénégalais car nous avons deux systèmes qui nous sont venus de l’occident et de l’orient. Selon lui, pour lutter contre la mendicité des enfants talibés, il faut que l’Etat construise des écoles intégrées qui prennent en charge les besoins religieux des populations.
Iba Fall met l’accent sur l’importance de l’éduction traditionnelle car cette dernière contrairement au système actuel, prenait en charge l’homme dans sa dimension globale. Abordant toujours dans le même sens, Ousmane Bâ estime lui aussi qu’il y a une inadéquation entre les infrastructures et l’accueil des nouveaux bacheliers. Derniers intervenant des panelistes, le secrétaire général du SAES a exposé sur les problèmes de l’enseignement supérieur et le combat de son syndicat pour un enseignement supérieur de qualité. Selon lui, la Banque mondiale voulait qu’on instaure un examen d’entrée à l’université au lieu du Bac. Il soutient aussi que la situation des universités sénégalaises est très difficile car il y a même des cours en plein air à l’université Gaston Berger. Il conclut son discours en rappelant qu’à l’université de Thiès, 80% des enseignants sont des vacataires dont certains ont des arriérés de salaire de trois ans.            
Enfin la séance a été clôturée par une participation très forte des congressistes par des questions et des contributions qui ont suscité un grand débat. Ce panel illustre parfaitement l’engagement de l’AEEMS pour l’éducation sénégalaise en tant que mouvement d’élèves et étudiants qui évoluent dans les écoles et universités
                          Abdourahim Barry (Etudiant en première année de journalisme au  CESTI)                    
                                                                                                
    

jeudi 10 avril 2014

VIDEO: Special gamou au grand théatre

Spécial Gamou Ramadan sur le Prophète (PSL) avec Cherif Mamine AÏdara et Tafsir Abdourahmane Gaye plus chants religieux sur le Prophète (PSL), c'était le vendredi 9 Août 2013 lendemain de Korité au Grand Théâtre National.