Une nouvelle forme de lutte à la faculté des lettres et science humaines
(FLSH). Les amphis du nouveau bâtiment ont été huilés hier par des inconnus.
Ils ont déversé de l’huile de moteur sur les table-bancs, sur le tableau et même
le sol. Le doyen accuse les étudiants qui réclament le “ master pour tous”
d’avoir commis ce “sabotage” et il annonce une plainte contre X pour retrouver
les auteurs.
Il y a une semaine juste les étudiants
de L’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont décidé de mettre fin à
leur mouvement de grève pour protester contre la session unique des examens et réclamer
le « master pour tous”. Cette accalmie
n’aura durée que quelque temps.
Du jamais vu à la faculté des lettres
et science humaines (FLSH). Les amphis du nouveau bâtiment ont été huilés par
des inconnus qui ont rendu les amphithéâtres inaccessibles. Ils ont déversé de
l’huile de moteur sur les table-bancs, sur le tableau et même le sol. Le doyen
accuse les étudiants qui réclament le “ master pour tous” d’être les auteurs et
il annonce une plainte contre X pour retrouver ces derniers.
Les étudiants trouvés en place se désolent
de cet acte qu’ils considèrent comme irresponsable. Pour montrer leur désaccord
avec ce comportement, certains étudiants s’activent à nettoyer les lieux.
Mais sans matériels adéquats, ces derniers n’arrivent même pas à faire 1% du boulot
nécessaire pour nettoyer les locaux. Ainsi ces amphis risquent de rester
pendant des jours voire même semaines pour pouvoir abriter les cours.
L’UCAD est loin de finir avec ses
cycles de grèves et de violence car chaque jour il y a un nouveau problème.
Mais cette nouvelle forme de lutte tout à fait différente de celle classique
est inquiétante. Cet acte de “sabotage” risque d’inspirer d’autres plus
dangereux qui ne feront que nuire aux intérêts des étudiants et ternir la bonne
image de l’UCAD.
Abdourahim Barry (étudiant au Cesti)