vendredi 20 juin 2014

Les rois sont morts vive le roi

                                                 
La Roja abdique vive le roi  Felipe ou Philippe. C’est la fin de 6 ans de règne de l’Espagne sur le football mondial. Les champions du monde 2010 et champion d’Europe en 2008 et 2012, la génération de Casillas, Torres, Inesta, David Villa fond comme neige au soleil.  Battus par les Pays-Bas d’Arjen Rebben 5 buts à 1 et par le Chili                    ’             d'Alexis Sanchez 2 buts à 0, le mythe espagnol de la Roja s’effondre. Au même moment le roi Philippe lui, accède au trône après l’abdication de son père Juan Carlos malgré la  contestation de la monarchie par les républicains.

Le monde du football est très surpris par la contreperformance des champions du monde 2010 et première équipe au classement FIFA. L’équipe classée parmi les plus grands favoris a encaissé 7 buts en deux matchs et marqué 1 but.
Cette débâcle des joueurs de l’Espagne n’a pas empêché le nouveau roi d’accéder au trône. Le nouveau roi a pris le nom de Philippe VI. Il a prêté serment devant les députés et il a accé son discours sur l’unité du pays car les sécessionnistes veulent organiser un referendum sur l’indépendance de la Catalogne. Il a aussi rendu hommage à son père Juan Carlos qui a su maintenir l’unité du pays et réconcilié les espagnoles.

Entre la tristesse des supporters de la Roja, la joie des monarchistes et la colère des républicains, l’Espagne semble être dans une situation très difficile. Victime de la crise économique de 2008, elle est toujours en récession. Malgré cette humiliation, les espagnols restent en tête sur le plan du sport  notamment avec Rafael Nadal qui vient de remporter le tournoi de tennis de Roland Garros, le Real de Madrid qui est champion d’Europe, FC Séville champion de l’Europa league et Fernando Alonso 4ème au classement mondial de la formule 1.
                                                                                   Abdourahim Barry (étudiant au CESTI)


vendredi 13 juin 2014

LES ELECTIONS LOCALES AU SENEGAL

Les élections locales de juin 2014 : c’est le thème du panel organise par le centre d’étude des sciences et techniques de l’information (CESTI). Ce panel a été organisé pour mieux imprégner les étudiants journalistes sur les enjeux des élections locales.
Ainsi les panelistes ont mis l’accent sur les différents actes de la décentralisation au Sénégal, la participation citoyenne à ces élections et la violence politique.
 La démocratie place l'origine du pouvoir politique dans la volonté collective des citoyens. C’est dans cette perspective que les élections locales sont qualifiées par certains comme des “ élections citoyennes” car elles doivent régler des problèmes locaux.
 Selon Yacine Diagne docteur en science politique et l’une des panelistes “ la démocratie participative est impossible sinon très difficiles”. Elle ajoute que le dialogue entre élus  s’est transformé en un dialogue de sourds.
Pour Amadou Séne Niane, l’acte 3 de la décentralisation contient beaucoup d’innovations. Parmi ces dernières, on peut retenir l’institutionnalisation de la participation citoyenne, la création des villes et les citoyens peuvent désormais participer à la gestion des problèmes locaux à travers les conseils de quartiers. Concernant les problèmes des collectivités locales, selon lui tout transfert de compétence devrait être raccompagné de moyens.
 En Afrique la politique constitue un gagne-pain pour beaucoup de gens. Ainsi pour le professeur Ousmane Diop enseignant à la faculté des sciences juridiques et politiques, en Afrique les politiciens font la politique pour se servir et non pour servir. Il fustige aussi le refus des candidatures indépendantes dans les élections locales et le nombre pléthorique de partis politiques au Sénégal.
La violence politique s’est invité dans les élections avant même le début de la campagne électorale comme l’illustre les affrontements entre les partisans de Khalifa Sall et ceux du premier ministre Aminata Touré tous candidats à la mairie de Grand Yoff. C’est dans cette optique que le premier agrégé en science politique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar Alioune Badara Diop ait revenu sur les violences politiques au Sénégal depuis 1981.
Il soutient qu’après le multipartisme instauré en 1981 par Abdou Diouf, la violence devient une arme pour l’opposant Abdoulaye Wade. M. Diop ajoute que les élections législatives de 1998 sont les premières élections démocratiques avec l’entrée de petits partis à l’assemblée nationale. Enfin il est revenu sur les violences postes électorales de 2012 et selon lui la tenue des assises nationales et l’émergence des mouvements sociaux ont permis une alternance en 2012.
                                                                                     Abdourahim Barry (étudiant au CESTI)